[Appel à illustrateurs] Hic Sunt Dracones aux Éditions Belladone

Les éditions Belladone recherche un illustrateur/illustratrice pour illustrer ma nouvelle d’inspiration médiévale Hic Sunt Dracones à paraître prochainement. Dragons, sorcier, chevaliers téméraires, ménestrel… Si vous êtes intéressé(e), n’hésitez pas à poser votre candidature via la page Facebook des éditions Belladone : https://www.facebook.com/belladone.editions/posts/917781398313960ou à envoyer vos books à contact@belladone-editions.com.
Je précise que ce travail fera l’objet d’un contrat rémunéré entre l’illustrateur/trice et la maison d’édition.

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[Concours de Poésie 2015] [Publication à venir] Anthologie poétique Mes Racines

Une bonne nouvelle pour terminer ce mois de septembre en beauté, j’apprends avec joie que mon poème Remonter l’effluve figurera au sommaire de l’anthologie de poésie que nous concocte la revue poétique Les Sens Retournés dirigée par Nathalie Dhénin.
Il s’agissait d’un concours de poésie sur le thème Mes Racines dont la consigne principale consistait à insérer cinq mots obligatoires : cuisine, pays, greffe, culture, naissance.
Le Palmarès sera dévoilé dans le prochain numéro des Sens retournés.
Plus de détails en octobre. 😉

[Publication revue, juillet-août 2015] Revue mensuelle de poésie Libelle

Ravie et fière de me retrouver pour la première fois entre les pages de la revue mensuelle de poésie Libelle, de juillet-août 2015. Pour un coup d’essai… C’est un grand bonheur. (première fois que j’osais envoyer mes textes !)
Merci au comité de lecture de la revue de m’avoir sélectionnée.

tombée des vents
le papillon embelli
par son vertige

Hélène Duc
Revue, Libelle, juillet-août 2015.

[Interview Web] par Erik Vaucey du blog Nouvelles SF

Merci mille fois à mon confrère nouvelliste Erik Vaucey. pour cet interview et ^pour la pertinence de ses questions auxquelles j’ai pris beaucoup de plaisir à répondre  🙂

[Extrait]

EV : Bonjour Hélène. Peux-tu te présenter en quelques phrases ?
HD : Née en Picardie, il y a une petite trentaine d’années, région où je réside encore actuellement, je suis détentrice d’une licence de lettres modernes sur la littérature fantastique du dix-neuvième siècle obtenue à la Sorbonne. Poète, nouvelliste et romancière (en devenir), je m’adonne à l’écriture sous toutes ses formes avec un égal plaisir.

EV : L’auteur quasi-autodidacte que je suis est très impressionné par ton parcours 😉
Depuis combien de temps écris-tu des nouvelles ?
HD : D’aussi loin que je remonte en ma mémoire, il me semble avoir toujours écrit. Dès que j’ai su maîtriser la lecture et l’écriture en fait. Et dompter ce merveilleux alphabet. Vingt-six lettres magiques, capables de nous ouvrir tant de mondes et d’univers.
Petite fille, je pouvais passer des heures assise à mon bureau à écrire des historiettes que, tout fière, je faisais lire à toute la famille. C’était bourré de fautes d’orthographe qu’ils feignaient tous de ne pas voir (rires). Mes parents m’ont toujours encouragés à écrire, à croire en mon destin d’écrivain.
Même encore aujourd’hui, ils partagent mes réussites comme mes désillusions.
Après une enfance passée à dévorer tous les livres qui me tombaient sous la main, de la bibliothèque rose et verte, à Agatha Christie, en passant par Stephen King, à la préadolescence, j’ai découvert la poésie ; Rimbaud, Apollinaire, Baudelaire…Vers treize ans, j’ai commencé à composer mes premières poèmes. À ma grande surprise, mes débuts furent couronnés par plusieurs prix littéraires dont le Prix Verlaine catégorie Lycée et le Prix Jean de la Fontaine jeune espoir.
J’ai arrêté d’écrire après l’obtention de mon bac L pour me consacrer à mes études littéraires à l’université. Avec trois dissertations et autant d’analyses de textes à rendre par mois, sans oublier les autres matières, je n’avais plus guère le temps d’écrire mes textes de fiction. […]

Je suis revenue vers l’écriture par le biais du haïku en 2006. À ce jour, j’ai eu le plaisir de gagner plusieurs prix internationaux de haïku dont le 1er Prix au concours AFH (association française de haïku), le 1er prix au concours Mainichi (Japon), catégorie internationale, en 2010, et le deuxième prix dans la même catégorie en 2014.
Mes retrouvailles avec la nouvelle sont plus récentes. Elles eurent lieu en 2013 à la faveur d’un appel à textes des Éditions du Chat Noir (admiratrice comme je le suis de Poe, comment aurais-je pu résister ?). L’appel portait sur des nouvelles steampunk dont le sujet devait être le temps. À l’époque le concept de steampunk m’était totalement inconnu. Après des recherches assidues, j’ai pris ma plume pour signer une nouvelle intitulée « Allergène ». J’y faisais intervenir Sherlock Holmes, l’un de mes héros littéraires favoris. Á ma grande surprise, mon texte fut retenu par le comité de sélection et publié dans l’anthologie « Montres Enchantées » en 2014. Depuis, j’écris dès que j’ai un moment de libre. J’adore particulièrement participer aux appels à textes à thème des maisons d’éditions. C’est un jeu qui m’amuse beaucoup ainsi qu’un excellent exercice d’écriture au quotidien pour ne pas laisser rouiller son inspiration…et ses doigts.
EV : Tes retrouvailles… Tu avais déjà écrit d’autres nouvelles…
HD : Entre 15 et 19 ans, j’ai écrit une dizaine de nouvelles qui dorment toujours dans mes disques durs, qui sait ?, peut-être que si je trouve un moment pour les retravailler, verront-elles un jour la lumière (Rires).
EV : Tu n’oublieras pas de nous prévenir le jour de la publication de ces nouvelles de jeunesse 😉
Quelles qualités trouves-tu aux nouvelles par rapport aux autres formes littéraires ?
HD : Leur brièveté et leur concision. La nouvelle est un formidable exercice pour faire ses gammes d’écrivain, c’est l’école de la rigueur. De l’humilité aussi ! Le plus dur étant de sabrer les passages inutiles, souvent ceux dont on est le plus fier !
Grâce à ma pratique de la nouvelle, j’apprends chaque jour un peu plus à écrire de la manière la plus précise possible, notamment en m’efforçant de trouver le mot juste, l’adjectif le plus parlant. Mais également en m’astreignant à l’emploi de phrases courtes et à écrire « près de l’os », sans m’embarrasser du superflu.
Rien de mieux que la nouvelle pour aiguiser sa plume et « dégraisser » son style !
EV : Quels genres littéraires abordes-tu dans tes écrits ?
HD : J’écris en majorité dans les domaines de l’imaginaire : fantastique, fantasy, steampunk, uchronie, horreur, SF mais il m’arrive également de tâter du réel et du contemporain, et même, en de rares occasions, de m’amuser à taquiner ma fibre machiavélique en réveillant l’aficionado d’Agatha Christie qui sommeille en moi.
EV : Comment te vient habituellement l’inspiration ?
HD : Ma muse est taquine. Elle est même assez caractérielle, je dois l’avouer (rires). L’inspiration est fluctuante chez moi. Elle peut se manifester par une pensée, une image, un mot. Mais la plupart du temps, l’idée me vient au terme d’une longue période de réflexion et presque « d’incubation ». Notamment, lorsque je participe à un appel à textes sur un sujet donné.
Lorsqu’une idée me vient en tête, je la laisse faire son chemin dans mon esprit pendant plusieurs jours, parfois des semaines, jusqu’au moment où je « sens » que je la tiens. Si le sujet l’exige, je consacre éventuellement quelques jours à faire des recherches préliminaires pour rassembler de la documentation utile avant de commencer à écrire. En fonction des sujets, j’ai parfois besoin de beaucoup me documenter avant que jaillisse l’étincelle créatrice. Mais ma règle d’or en la matière est de ne jamais forcer l’inspiration car j’écris uniquement pour le plaisir. Si l’idée ne vient pas, elle ne vient pas. Je passe à autre chose. Hors de question de se forcer à écrire juste pour « pondre » un texte sans âme ni passion.
EV : Peux-tu nous en dire plus sur tes habitudes d’écriture ?
HD : J’adore écrire tard le soir et la nuit, (je dors très peu étant sujette aux insomnies), c’est un moment de calme et de tranquillité qui m’inspire particulièrement car j’aime écrire dans le silence le plus complet même si je parviens assez bien à faire abstraction du bruit lorsque j’écris le week-end. J’utilise essentiellement un traitement de texte sur mon ordinateur car j’ai une fâcheuse tendance à égarer mes brouillons papier.
En règle générale, je rédige mon texte sans synopsis et dans l’ordre chronologique de l’intrigue, souvent d’un seul jet, pendant 4 ou 5 heures d’affilée, puis je laisse décanter plusieurs jours avant de m’attaquer aux corrections. Je retravaille énormément mes nouvelles. C’est même pathologique à mon avis (rires). Je suis capable de réécrire un paragraphe plus de vingt fois, en quête du rythme parfait.
Une fois plus ou moins satisfaite de l’ensemble, je confie mon texte à ma relectrice-correctrice afin qu’elle y traque mes petites étourderies.
EV : As-tu une anecdote à raconter à nos lecteurs sur ta vie d’auteur ?
HD : Pas encore d’anecdote croustillante à raconter sur ma vie d’auteur car ma « carrière » est encore balbutiante mais j’espère que ça viendra avec le temps ! (rires).
EV : Que conseillerais-tu à celui qui voudrait écrire des nouvelles ?
HD : De lire beaucoup et de tout, pas seulement des nouvelles, et surtout de ne pas hésiter à « trancher dans le vif » en coupant des paragraphes entiers de son texte, même si parfois ça fait très mal au cœur ! J’en sais quelque chose !
EV : Et au lecteur de nouvelle ?
HD : Déjà, je voudrais remercier les lecteurs de nouvelles, pas assez nombreux encore hélas pour faire vivre pleinement cette magnifique discipline littéraire, grâce auxquels tant d’auteurs tels que moi, ont le bonheur d’être lus ! Car si j’écris, c’est avant tout pour aller vers l’autre, pour partager un instant de vie, une émotion, provoquer une rencontre… Donc, mon conseil est simple : amateurs de nouvelles, continuez à acheter et à lire des recueils et des anthologies de nouvelles et initiez votre famille, vos amis, vos enfants, au plaisir de la nouvelle !
Par ailleurs, je souhaite également tirer mon chapeau à toutes ces petites maisons d’éditions gérées avec dévouement par des passionnés qui se démènent pour faire vivre la nouvelle, en publiant (souvent à perte) des anthologies de nouvelles et en arpentant à l’année les routes de France et de Navarre pour promouvoir la nouvelle dans toutes les manifestations littéraires.
Un grand merci à eux !
EV : Je m’associe bien volontiers à tes remerciements 🙂
S’il y avait un livre que tu as lu et apprécié et dont tu aurais aimé être l’auteur, ce serait lequel ?
HD : Il y en a tellement ! Choix cornélien, s’il en est. Bon, puisque nous sommes dans le domaine du fantasme, autant viser le haut du panier, n’est-ce-pas ? (Rires). Donc, j’aurai adoré être Dostoïevski pour être l’auteur du superbe « Crime et châtiment » ou bien encore Garcia Marquez pour son merveilleux « Cent ans de solitude ». Rien que ça (Rires).
Sinon, j’aimerai être l’auteur de toutes les nouvelles de l’excellente Lisa Tuttle. Cette dame a un talent fou et une imagination incroyable. « Ma pathologie » est à mes yeux, l’une des plus grandes nouvelles de ces trente dernières années.

[…]

Interview à retrouver dans son intégralité sur le site d’Erik Vaucey

http://vaucey.canalblog.com/archives/2015/09/01/32493329.html