Bilan 2016

L’année se termine et avec elle la fin des publications pour cette année.

Le temps d’un petit bilan s’impose, donc 🙂

2016 fut une magnifique année, riche en belles rencontres et en projets passionnants avec pas moins de 22 publications, tous supports et registres confondus : web, papier & numérique. 1 roman, 1 recueil de nouvelles, (17 nouvelles publiées en tout). 11 dans différentes anthologies collectives et 6 dans mon recueil fantastique De Cendres et d’écarlate.

Sans oublier, côté poésie, plusieurs prix et distinctions obtenus dans différents concours et de nombreux haïkus, tankas et poèmes publiés dans différents ouvrages de poésie, revues comme recueil.

Bref, ce fut une année de folie ! Je n’en reviens pas ! J’ai été très chanceuse et gâtée !

UN ÉNORME MERCI A MES RELECTRICES-CORRECTRICES DE CHOC POUR LEUR AIDE PRÉCIEUSE ET LEURS CONSEILS : Claude B, Françoise Grenier-Droesch, Elisabeth Hespel et…ma maman Martine Duc !

Grand MERCI également aux maisons d’éditions qui m’ont permis de concrétiser mes projets, à leurs directeurs/trices et à leurs directeurs de collection qui m’ont fait confiance en collaborant avec moi J

Sans oublier mes lectrices et lecteurs qui me permettent de vivre mon rêve d’auteur !

2016 fut vraiment pour moi une année exceptionnelle, un très grand cru. Et autant dire que je doute fort que 2017 puisse l’égaler 😉

Par ailleurs, chose également très positive, 2016 m’a fourni moult occasions de confronter ma plume à de nouveaux défis d’écriture, notamment en me frottant à des regostres littéraires inédits pour moi : policier,  histoire pour jeunes enfants, romance… avec plus ou moins de réussite mais toujours un égal plaisir d’écriture

Publications papier :

Roman

En point d’orgue, la parution en avril de mon premier roman fantasy pour la jeunesse et les adultes, La Geste de Foudrenacre, chez RroyZz Éditions :

(13 euros)

http://www.rroyzzeditions.com/index.php?id_product=50&controller=product&id_lang=2&search_query=la+geste+de+&results=2

Recueil de nouvelles

Autre grand bonheur en août dernier avec la parution de mon premier recueil de nouvelles fantastiques /SF intitulé De Cendres et d’écarlate aux Éditions Unicité.

(16 euros)

http://www.editions-unicite.fr/auteurs/DUC-Helene/De-cendres-et-d-ecarlate/index.php

Deux belles occasions qui me sont offertes de concrétiser mon rêve d’enfant : devenir un écrivain publié et pouvoir partager mes mots avec le plus grand nombre

Nouvelles publiées en anthologies collectives

Beaucoup beaucoup de très belles satisfactions avec pas moins de 11 nouvelles retenues dans diverses anthologies chez différentes maisons d’édition

En numérique :

En février paraît ma première publication numérique de l’année 2016 avec la sortie de ma nouvelle Hellequinade dans l’anthologie La chasse volante, tome 1 chez L’ivre-Book.

Pour l’acheter : https://ivrebook.wordpress.com/2016/02/19/la-chasse-volante-anthologie-vol-1

Mars débute très bien avec la sortie du livre multilingue (français, anglais, italien, espagnol, arabe…) Fables sans frontières. Ma nouvelle Farah la fourmi y figure parmi beaucoup d’autres. Pour rappel les bénéfices des ventes du livre sont reversés à une association œuvrant en faveur des enfants réfugiés.

Il est toujours en vente sur le site des Éditions Alcyone (site en italien) : http://shop.alcyone.it/ au prix spécial de 3,49 € * au lieu de 4,49 €. Mais également sur toutes les librairies en ligne (Amazon, Apple Store, IBS, et plus de 80 bibliothèques).

Au rayon distinctions, j’apprends en ce joli mois de mai que ma nouvelle Un dragon entêté s’est classée troisième du concours Fée, dragon & carotte organisé par le salon littéraire Le Dormantastique : Page officielle https://www.facebook.com/leDormantastique/?fref=nf

En papier

C’est en mai que paraît ma première publication papier de l’année avec l’anthologie collective Tant que le loup n’y est pas chez Otherlands dans la collection Otherlands Continuum, où figure ma nouvelle Loup où es-tu ?

Juin enregistre deux jolies parutions supplémentaires avec la publication de ma nouvelle policière Un inuit au sang chaud au sein de l’anthologie Le Polar… là-bas aux Éditions du Valhermeil (en avril, ma nouvelle Un inuit au sang chaud s’était retrouvée choisie parmi les neufs finalistes du concours de nouvelles policières de Bessancourt Le Polar… là-bas dont le jury était présidé par le grand Manook, auteur de l’excellent roman Yeruldelgger publié chez Albin Michel et couronné par de nombreux prix) et de ma nouvelle La traque dans l’anthologie Une goutte de trop chez Entr’ouvert, collectif d’auteurs.

Juillet m’offre l’immense bonheur de voir ma nouvelle policière Sur la corde raide avoir les honneurs du très beau sommaire de l’anthologie Dimension Meurtres Impossibles chez Rivière Blanche en compagnie de seize talentueux auteur(e)s.

Mais également de voir ma toute première nouvelle pour enfants de dix à douze ans Le sortilège du Patapaf figurer en bonne compagnie dans l’anthologie Antho-noire pour nuits de pleine lune publiée par Les Lithaniennes !

Octobre est le mois de sortie du recueil de nouvelles Les femmes nous parlent, écoutons-les contenant mon texte Être une femme chez Phénix d’Azur Éditions. Disponible en version papier et livre audio sur ce lien : http://www.phenix-azur.com/100-femmes.html

Novembre voit la parution de deux de mes nouvelles dans deux anthologies collectives. D’abord, la nouvelle fantastique/horrifique Un lointain souvenir de peau dans Démentia publiée aux éditions Les Occultés (en vente sur : http://lesoccultes.com)

Ensuite de ma nouvelle policière Témoin indésirable dans l’anthologie Nu sur le balcon chez Séma Éditions.

En papier et en numérique : http://www.sema-diffusion.com

En décembre, Décorporation (une courte nouvelle SF) se retrouve au sommaire de l’anthologie-hommage à Mary Shelley Il faisait presque noir parue chez Souffle Court Éditions. N’hésitez pas à passer commande ici : http://www.soufflecourt.com/commande

Côté poésie

Malgré moins de temps pour m’adonner à l’art de la poésie et notamment à celui du haïku, l’année 2016 fut tout de même étonnamment propice à de jolies surprises.

Prix et récompenses

En janvier 2016, j’obtenais avec émotion une mention honorable catégorie internationale au 19ième concours Mainichi (Japon) sur 25 000 haïkus reçus.

http://mainichi.jp/english/articles/20160129/p2a/00m/0na/002000d

En mars, j’ai la surprise de remporter le deuxième prix du concours de haïkus sur le thème Nuit (catégorie + de 14 ans) organisé par la médiathèque de Cergy.

http://www.cergytheque.fr/concours-haikus-les-laureats-1262

En mai, je suis en joie de recevoir un beau diplôme émanant de l’Ambassade du Japon au Sénégal et signé de la main de Monsieur l’Ambassadeur TAKASHI KITAHARA himself pour me récompenser de mon Prix Spécial pour la participation étrangère au 29ème concours de Haïku de l’Ambassade du Japon.

Suivi quelques jours plus tard d’une autre très jolie nouvelle avec l’obtention d’une mention honorable au Prix Jocelyne Villeneuse 2016 (Canada).

En juillet, une belle surprise me vient d’Espagne ! J’apprends que j’ai remporté le Prix spécial de DASSAI au troisième concours de haïku Japón Tsunenaga Hasekura (Section Europe) organisé en Espagne. 1000 haïkus reçus de 40 pays !

http://haikusenalbacete.blogspot.fr/2016/06/ganadores-3er-premio-de-haiku-por-japon.html

En octobre, un autre de mes haïkus est retenu parmi la sélection finale des trente oeuvres qui figurent dans le recueil « Le chemin » éditée par les Adex à l’occasion du concours poétique 2016.

Publications poétiques

En février, je suis très émue de figurer dans le numéro 27 de la Revue du Tanka francophone publié en hommage aux victimes des terribles attentats de novembre à Paris. Au sommaire, deux de mes tankas et un haïku.

En mars, j’ai le bonheur de figurer au sommaire d’une belle anthologie poétique sur le thème de la différence intitulée À une différence près publiée aux Éditions Unicité avec une série poétique nommée Tankas de la différence.

Pour le commander : http://www.editions-unicite.fr/auteurs/Les-Sens-Retournes/a-une-difference-pres/index.php

En avril, je suis très heureuse (et touchée) d’avoir trois de mes haïkus publiés dans le numéro 52 de la revue Gong sur le très beau thème de l’intime.

En juin, 4 de mes tankas ont les honneurs de la revue du tanka francophone de juin dont un coup de cœur du jury pour celui-ci :

Ce halo d’aurore

autour des belles de jour

ruisselantes de nuit

juste ton regard sur moi

et tous mes doutes s’éteignent

En juillet, je suis heureuse d’avoir trois de mes haïkus sur le thème « Livre » publiés dans le numéro 52 de la revue francophone Gong.

Depuis septembre, vous pouvez également retrouver une sélection de mes haïku sur le thème du voyage dans l’anthologie florilège 2016 Voyages Voyages édité par Les Dossiers d’Aquitaine.

Lien pour commander votre exemplaire :http://www.ddabordeaux.com/…/n…/anthologies/voyages-voyages/

Jolie joie en octobre que de retrouver trois de mes haïkus Page 40 du numéro 53 de la revue poétique Gong dont le thème était « L’amitié ».

Sans oublier mon bonheur intense de retrouver mes trois haïku sur le thème – L’art du kireji – dans la sélection du jury du concours AFH 2016.

En novembre, je fête la parution du recueil « Zestes d’orange », collectif édité par l’AFH et Renée Clairon mais aussi du recueil collectif de Tankas Amoureuses aux Éditions d’un jardin,  Collection Cahiers de poésie brève.  En cliquant sur le lien suivant ou bien en le copiant dans votre navigateur, vous serez directement mis en relation avec le site marchand :

https://www.amazon.fr/dp/2955399922/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1482167364&sr=1-1&keywords=amoureuses+alhama+garcia

 

[Sélection]Ma nouvelle Mister Tagada bientôt publiée dans la collection Venus d’Évidence Éditions

Ma nouvelle (romance contemporaine) Mister Tagada sera prochainement publiée dans la collection Vénus d’Évidence Éditions.  Je suis d’autant plus ravie de cette nouvelle collaboration que c’est la toute première romance que j’écris de ma vie ! Moi qui pensais être incapable d’écrire dans ce registre, me voici bien étonnée de ma plume 😉

L’anthologie « anti-Saint-Valentin » (titre à définir) paraîtra en février 2017. Affaire à suivre…

[Publication numérique]L’anthologie Nu sur le balcon désormais disponible en e-book sur le site de Séma Éditions

Nu sur le balcon

Pour les amateurs de lecture numérique, j’ai le plaisir de vous annoncer que l’anthologie de nouvelles Nu sur le balcon dans laquelle figure ma nouvelle policière Témoin indésirable est désormais disponible en e-book au prix ébouriffant de 4e99 ! Et bien sûr toujours en version papier ici : http://www.sema-diffusion.com/…/ac…/38-nu-sur-le-balcon.html

Nu sur le balcon (ebook) – Anthologie

EBOOK –

Au cœur de la nuit, une silhouette pâle, sur le balcon d’en face. Le voisin, nu.

Paris. Dans un grand opéra, lors d’une importante répétition générale, le corps d’une cantatrice est retrouvé nu, au balcon.

Qui est cet homme nu surpris sur le balcon en face duquel un cadavre vient d’être retrouvé ?

Des variations sur le même thème : le balcon, ce tremplin vers ailleurs, cette station d’observation.

[Critique blog] Chronique du recueil De Cendres et d’écarlate par Papush Book

Merci à Papush Book du blog littéraire Bookdream  pour cette chronique/recension de mon recueil de nouvelles fantastiques De Cendres et d’écarlate 🙂

Une chronique un tout petit peu plus mitigée que les précédentes (les goûts et les couleurs ainsi que les ressentis de lecture ne se discutent pas ;)) mais tout de même très positive dans l’ensemble avec l’octroi d’un très joli 7,8/10  et de beaux  compliments sur mon écriture et mes descriptions donc au final, je suis ravie de ce retour. Merci Papush Book !

de cendres et

Auteur: Hélène Duc
Nombre de pages:167

Format: Papier
Maison d’éditions: Éditions unicité
Date de parution: 2016
Prix: 16€

 
 
Résumé
 

Regroupées autour d’une thématique commune, les figures de la femme dans la littérature fantastique, ces six longues nouvelles, nourries par l’univers de Théophiles Gautier, Edgar Allan Poe et Stephen King, vous proposent de partir à la rencontre de personnages féminins issus du folklore fantasmagorique européen, entre romantisme gothique et érotisme contemporain.
Tour à tour, troublantes victimes ou bourreaux, voluptueux les six femmes que vous allez découvrir sous la plume élégante et sensuelle de l’auteure, qu’elles soient sorcière, démone, vampire, ou bien encore métamorphe, vous fascineront autant qu’elles vous inquiéteront.

 
Extrait
 

Veuillez m’excuser, mais pour ce livre, je ne donnerai pas d’extrait. Pourquoi ? Premièrement, 6 nouvelles, donc 6 extraits cela fait beaucoup.
Deuxièmement, pour garder le suspense de cet ouvrage, car après tout une nouvelle est tellement courte comparé à un roman, donc je préfère vous garder la surprise.

 
Avis


L’âtre: Un très bon début avec la description qui nous plonge directement dans cette maison et qui nous fait nous poser beaucoup de questions. Que va-t-il se passer? Cette maison est-elle bel et bien hantée? Et si, il n’était pas question de simple fantôme, mais d’autre chose? Une simple visite d’une femme ensorcelante une nuit calme d’apparence, mais qui promet plein de suspense et de surprise. Et si cette visite lui apportait quelque chose ou simplement rien?
J’ai bien aimé cette nouvelle, je sais que c’est censé être court une nouvelle, mais je l’ai trouvé trop courte. Je ne voulais tout simplement pas que cette histoire s’arrête, que le jeune dise oui aussi rapidement, aussi docilement. Après là nuit qu’il a passé, j’aurai pensé que l’homme aurait été plus égoïste, vu la nuit qu’il avait passé en sa présence, pourquoi être aussi docile? Seule l’auteure à la réponse.


Jouer avec le feu: On change totalement d’atmosphère avec cette nouvelle-ci,
où il est question de viol, de soirée en boîte, comment peut-on se remettre de ce genre d’agression ? Peut-on vraiment s’en remettre un jour? Une nouvelle que j’apprécie, mais le personnage de Kelly j’aime moins, elle me dérange un peu du fait qu’elle soit très aguichante, très provocatrice, quel intérêt de danser comme elle le faisait, se trémousser sous le nez de ces hommes, se laisser se faire caresser comme ça dans une boîte de nuit. S’en est à la limite du vulgaire… Ce n’est que mon avis, étant plus une fille discrète et effacée, ma réaction doit venir de là.
Cette nouvelle m’a donné une vraie leçon, ne pas se fier aux apparences!! Les personnes les plus douces peuvent être les plus dangereuses.
Oui elle a vécu quelque chose de grave et toute cette haine, cette colère accumulée en elle, lui sert à se venger de la gent masculine.
Une nouvelle que je trouvais vraiment particulière, car je ne suis pas vraiment adepte des récits érotiques, mais que j’ai appréciée malgré tout. Elle est écrite simplement et avec une délicatesse et poésie. Peut-être vais-je finir par aimer lire ce genre livresque grâce à cette nouvelle.



Miss Saphira: Une nouvelle forte en description, mais qui nous transporte directement dans ce train. J’avais vraiment l’impression d’y être, d’entendre les mêmes bruits que le personnage qui écrit ses missives.
La rencontre avec cette charmante dame est si subtile, délicate. Mais cette dame est-elle aussi charmante qu’elle le laisse paraître derrière ses traits si parfaits? Et si elle était autre chose que ce qu’elle semble être? Après tout il faut toujours se méfier des apparences. Une nouvelle très surprenante avec ses esprits et son spiritisme ( une chose à ne pas prendre à la légère). Cette nouvelle laisse place à l’univers ésotérique, car après la possession de corps pour échanger avec les vivants, on nous parle de ouija (là encore une autre chose à ne pas prendre à la légère). Plus on avance dans la nouvelle, plus on se pose des questions. Est-ce que Miss Saphira est possédée par un démon? Que fait la comtesse pour elle? Que représente-t-elle pour Miss Saphira? Pourquoi autant de mystère autour de Miss Saphira. Une nouvelle qui n’a pas à envier un roman thriller. Très entraînante, juste ce qu’il faut de suspense. La particularité de ce texte est qu’on lit plus les missives qu’on ne vit l’histoire à travers le personnage, puisque lorsque le lecteur lit ces lignes, l’action a déjà eu lieu.
Je pense que cette nouvelle donne une petite morale sur l’univers de l’ésotérisme (pour ceux qui y croient bien entendu). C’est qu’il ne faut pas jouer avec les esprits cela fini toujours par être dangereux pour nous-mêmes ou les proches.


Sa langue au chat: Une nouvelle très surprenante un joli tour de métamorphose nous est offert, une description simple, tendre et sensuelle. Seul le fantastique peu nous offrir ce genre de romance. Une nouvelle à la fois belle et immonde.
Belle avec cette image sensuelle de cette femme si gracieuse, mais immonde par rapport à la barbarie dont elle est capable à la découverte d’un départ imminent. Une scène si bien décrite et détaillée qu’elle m’en a donné la nausée.
En quelques mots, le titre est plus que bien choisi il n’y a aucun doute la dessus.


Diligence vers l’Ailleurs: Une nouvelle simple, des personnages attachants, je pense avoir eu un petit coup de coeur pour cette nouvelle. L’univers du western, un voyage en diligence pour Cheyenne, une rencontre pas si ordinaire que cela
une transformation très réussie. Une éventuelle amitié entre Mary et Herbert qui ne tourne pas aussi bien qu’on aurait pu le croire. Cette nouvelle nous montre que l’amour fraternel est fort au point de risquer sa vie à rentrer au pays. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle.


Renaissance: Une nouvelle très agréable, mon deuxième coup de coeur et je pense que celle-ci remporte le gros coup de coeur même, je l’ai beaucoup appréciée. À la fois fanstatique, mais qui paraît tellement réelle. On ne se doute pas qu’il se passe quelque chose dans cette histoire on dirait le quotidien d’une jeune femme simple, d’une jeune avocate qui a voulu mettre fin à ses jours. Puis voilà, cela va bien plus loin. J’ai été très agréablement surprise par cette nouvelle.

Ce recueil de nouvelles est plus qu’intéressant, il y en a pour tous les goûts, je n’ai pas vraiment accroché pour les 4 premières nouvelles, mais les goûts et les couleurs ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

Quand j’ai lu la première et la troisième nouvelle, j’ai eu l’impression d’une fin manquante.
Après un échange avec l’auteure, elle m’a expliqué qu’elle avait voulu cet effet afin que le lecteur ait un libre arbitre sur la fin, que chacun l’arrange à sa convenance, ce n’est pas quelque chose que j’affectionne, mais je respecte complètement, je suis plus le genre de personne qui aime les fins carrés.

Outre le fait des goûts, je trouve que la plume de cette auteure est juste sublime, très délicate, très poétique j’ai beaucoup apprécié ce côté-là de l’ouvrage. La description qu’elle fait des lieux, personnages et des événements sont plus que superbe. Elle nous plonge vraiment dans son univers bien à elle. Dans chaque nouvelle, on a l’impression d’être dans la même pièce que le personnage, c’est un sentiment que j’aime tout particulièrement.
Même si j’ai eu du mal à lire ce recueil, j’ai trouvé son écriture très agréable.

 
Note
 

 

7,8/10. Une écriture très agréable à lire.

 

Lien de l’article :

http://bookdreampapush.blogspot.fr/2016/12/de-cendres-et-decarlate.html

[Critique blog] Recension du recueil collectif de tankas Amoureuses par le blog Le Calame Libre

15578784_1198114226972561_1171907824433454925_n

Merci au blog littéraire Le Calame Libre pour ce retour franc et honnête.

Les éditions D’un Jardin nous présentent aujourd’hui leur troisième volume de la collection Cahiers de Poésie Brève après Cahiers de poésie (brève) de Nicole Gremion, joli florilège de haïku, haïbun suivi de tanka et Haïkus d’Automne, recueil collectif hétérogène, mais de bonne facture.

Ce troisième tome est issu d’un appel à textes lancé courant janvier 2016 s’adressant à des femmes amoureuses ou l’ayant été afin de produire chacune une vingtaine de tanka. L’affaire me semblait intéressante puisque l’essence même du tanka, sa musicalité grâce à l’alternance des pieds en nombre pair et impair allait être associée à l’un des sujets les plus abordés « l’amour et l’évolution de la relation amoureuse, dépeinte jusqu’à la séparation des amants ». Pour preuve les différentes anthologies impériales (chokusenshû) où les poèmes dès le IXe siècle étaient classés sans oublier le « Recueil des dix mille feuilles » (Man.yôshû) et ses poèmes d’amour. C’est donc avec une certaine impatience que j’ai attendu la publication de ce recueil qui se fit longuement attendre à l’inverse des précédents.

Qu’en penser ?

Dix-sept plumes « amoureuses » nous parlent d’amour ou de ce dont elles ont souvenance. Que découvrons-nous ? Des amours adolescentes ou naissantes côtoyer pour certaines les différentes étapes sensuelles de la vie de la femme ou l’espoir pour telle autre d’un désir qui lui était promis, pour d’autres l’évanescence d’un amour vécu ou rêvé. Parfois la nature ou le déploiement des saisons sont prétextes à dérouler la survivance d’amours ou d’autres appartenant à un passé plus ou moins récent d’où émerge l’absence imprégnée parfois d’un certain romantisme. Il nous arrive d’assister à un monologue nous contant les différentes époques d’un amour improbable de la première rencontre à l’automne de sa vie. Le vouvoiement et la forme utilisés renforcent les sentiments exprimés et accentuent l’éloignement contraint des amants. Le recueil s’achève sur la naissance d’un violent coup de foudre nous dévoilant les doutes et les espoirs d’amours homosexuelles qui se sont reconnues insufflant ainsi au recueil une certaine contemporanéité.

Immense fut ma déception. Pour la plupart, je n’ai découvert que des poèmes de cinq lignes qui n’étaient du tanka qu’une lointaine esquisse, une métrique flageolante, un esprit trahi, une langue française peu raffinée, des propos parfois juste dignes d’un élève de 6e. Sans aucun doute, certaines n’avaient pas leur place ici. Ce recueil m’est donc apparu très hétérogène et j’en suis sortie consternée.

Il suffit de lire la quatrième de couverture pour comprendre que les desseins de l’éditeur étaient d’ordre pédagogique. Ces dames n’ont pas su saisir la chance exceptionnelle qui leur était offerte, les éditeurs prennent rarement le risque de porter un projet voué à l’échec surtout dans le domaine si restreint de la poésie, celui-ci aurait pu se retirer du projet devant la médiocrité des textes reçus, ce qu’il n’a pas fait. Assurément elles peuvent le remercier et la moindre des choses serait qu’elles se procurent ce recueil afin de l’offrir à leur famille ou amis.

Je remercie Danièle, Hélène, Monique, Virginie et quelques autres de m’avoir offert de belles choses à lire même si contrairement aux vœux de l’éditeur :

« Dans ses limites restreintes, le tanka possède la force de suggérer ce qui n’est pas toujours utile de dire, et surtout, de parler au plus profond du cœur », le mien ne fut que rarement atteint.

Je remercie également l’éditeur dont l’implication pédagogique au service de la poésie ne fait aucun doute en espérant que ce recueil ne le freinera pas dans son élan, nous aurions tous à y perdre.

Comment se procurer ce livre ?

Amoureuses est disponible sur le site www.amazon.fr

En cliquant sur le lien suivant ou bien en le copiant dans votre navigateur, vous serez directement mis en relation avec le site marchand :

https://www.amazon.fr/dp/2955399922/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1482167364&sr=1-1&keywords=amoureuses+alhama+garcia

Lien de l’article : http://lecalamelibre.blogspot.fr/2016/12/amoureuses-collectif-de-tanka.html

[Critique de blog ] Chronique de De cendres et d’écarlate par Marine du blog littéraire La livrotheque 

Très émue de partager avec vous cette superbe chronique de Marine, lectrice et auteure du blog littéraire la livrotheque, qui est juste un merveilleux encouragement à continuer d’écrire mes petites histoires pour moi 💜 Merci mille fois !

Chronique

De cendres et d’écarlate c’est quoi ? Il s’agit d’un recueil de 6  nouvelles abordant plusieurs genres. Je pense qu’il n’y a pas que du Fantastique même si c’est le genre littéraire le plus présent, mais aussi du Paranormal, un peu de Thriller, de Fantasy… de quoi ravir un bon nombre de lecteurs.
J’avoue avoir mis un certain temps à commencer ma lecture, mais c’était pour la bonne cause, j’ai eu d’autres chroniques à taper entretemps. Mais une fois que j’ai commencé De cendres et d’écarlate, c’était fichu. J’ai été embarquée à la seconde, et j’ai fini le recueil en deux jours. Les raisons sont nombreuses…
Déjà, parlons de la plume de l’auteure. Je n’ai jamais eu l’occasion de lire un roman ou nouvelle d’Hélène avant ce jour. Et qu’est-ce que je regrette ! Son style d’écriture est doux même quand il s’agit de décrire des scènes macabres et sanglantes. Le vocabulaire est immensément riche, et les phrases très bien construites. Il y a une qualité d’écriture indéniable.
Les intrigues des nouvelles sont très originales, et les rebondissements sont très nombreux, je crois que je n’ai pu deviner aucune des fins… ce qui m’arrive très rarement.Voici une rapide analyse de chaque nouvelle →

Les nouvelles: 

1) L’âtre : Athéa, un fantôme du passé, une vampiresse, séduit un homme pour la libérer de son tourment.

Alors…. Vous pouvez me croire quand je dis que le début de cette nouvelle est hypnotisant. J’ai été qu’une simple spectatrice d’une scène d’amour entre les deux personnages principaux, j’ai trouvé qu’ils évoluaient dans une ambiance gothique qui s’est enchaînée comme sur des roulettes… rien à redire sur « L’âtre » qui ouvre le bal des nouvelles 🙂

2) Jouer avec le feu : Léa s’est fait agressée quand elle était plus jeune, et son amie Kelly l’invite à sortir pour faire face à son passé.

Cette fois-ci, l’histoire se déroule dans notre présent. L’écriture et les scènes décrites sont plus familières, les images dans la boîte de nuit sont séduisantes, et il y a une nette évolution du personnage, ainsi que de superbes rebondissements.


3) Miss Saphira : Un voyageur, Walter Prescot, écrit des lettres adressées à son ami éditeur Sir Robert Wallace dans lesquelles il parle de sa rencontre avec une femme sublime.

C’est une de mes nouvelles préférées !! L’ambiance, le fait que les voyageurs soient enfermés dans un train, et la mise en page sous forme de missives donnent du dynamisme à « Miss Saphira » qui atteint son climax à la fin. Encore une fois,  j’ai adoré les personnages et les situations, mon petit cœur a subi de fortes émotions tellement j’étais angoissée et prise dans l’histoire.

4) Sa langue au chat : Gabriel reçoit la visite d’une chatte noire, qui se trouve être une ancienne amante.

Alors là, alors là, je n’avais plus de mots quand j’ai fini la lecture de cette nouvelle. Elle est si intense, si forte, et possède une de ces fins… j’ai adoré la lecture de « Sa langue au chat ». Il y a de très belles descriptions de mouvement de l’animal, les métamorphes sont des créatures passionnantes, j’ai eu un gros coup de cœur pour celle-ci !

Ps : c’est en lisant cette nouvelle que je me suis rendue compte que les titres collaient parfaitement aux récits.


5) Diligence vers l’ailleurs : L’intrigue se passe au far west et des rumeurs font part de disparitions inquiétantes…

Je n’ai pas trop accroché à cette nouvelle même si elle est tout aussi bien écrite que les autres, j’ai pu plonger dans l’ambiance, mais pas dans l’intrigue.

6) Renaissance : Une femme tente de se suicider dans sa baignoire et va vivre une expérience hors du commun.

W-T-F ?
Voilà, je n’ai rien à rajouter.
.
.
.
.
.
.

.
Non je rigole bien sûr. Cette nouvelle a un début hypnotisant, c’est tellement malsain de nous faire ça ! J’ai attendu et attendu la révélation qui expliquerait le don (il faut lire la nouvelle pour comprendre) et la fin, m’a encore plus confondu, mais dans le bon sens ! « Renaissance » est aussi dans mon top 3 des intrigues d’Hélène.


Pour conclure, j’ai adoré ce reccueil, et pourtant je n’en lis pas des masses parce que je préfère les longs romans. Ici, l’auteur fait des miracles, non seulement je me suis attachée aux personnages, mais en plus, elle m’a même fait aimer des scènes sanglantes et coquines alors que je n’ai pas vraiment l’habitude d’en lire. Je dirais presque « Âmes sensibles, s’abstenir » mais non, il ne faut pas. Je conseille ce roman à tous les fans des lectures de l’imaginaire, mais pas que, qui que vous soyez, homme, femme, adolescent, vampire, fantôme, métamorphe, extraterrestre, je vous recommande De cendres et d’écarlate ! En tout cas je suis contente, j’ai trouvé une autre auteure à suivre =)

Note: 4,2/5

Extrait:

“Quand il avance une main pour me la poser d’autorité sur le front, je me cabre et rue comme une forcenée. Je me calme presque aussitôt, en sentant à son contact une merveilleuse sensation de paix m’en- vahir. Sa voix retentit dans ma tête. N’aie pas peur. Souviens-toi de notre pacte. Tu as reçu le don, rappelle-toi… Cette voix… Je la reconnais à présent. C’est celle de l’inconnu de l’autre nuit.”


Le site de l’auteure: https://heleneducauteur.wordpress.com/

Avis:

Points positifs: des nouvelles à couper le souffle ! 



Points négatifs: pas trouvés…

http://lalivrothequeblog.weebly.com/de-cendres-et-deacutecarlate-par-heacutelegravene-duc.html

[Critique de blog ] Chronique de De cendres et d’écarlate par Amélia du blog de lecture Les Histoires d’Amélia et la Culture Geek

de cendres et

Merci infiniment à Amélia du blog de lecture Les Histoires d’Amélia et la Culture Geek pour cette magnifique critique de mon recueil de nouvelles fantastiques De cendres et d’écarlate (Éditions Unicité) 😀
Ravie de ce très joli avis

Chronique

J’ai donc lu, en deux jours à peine, le recueil de nouvelles fantastiques de Hélène Duc, publié aux éditions Unicité. J’ai beaucoup apprécié, certaines nouvelles plus que d’autres !

Résumé : Regroupées autour d’une thématique commune, les figures de la femme dans la littérature fantastique, ces six longues nouvelles, nourries par les univers de Théophile Gautier, Edgar Allan Poe et Stephen King, vous proposent de partir à la rencontre de personnages féminins issus du folklore fantasmagorique européen, entre romantisme gothique et érotisme contemporain. Tour à tour, troublantes victimes ou bourreaux voluptueux, les six femmes que vous allez découvrir sous la plume élégante et sensuelle de l’auteure, qu’elles soient sorcière, démone, vampire, ou bien encore métamorphe, vous fascinerons autant qu’elles vous inquiéteront.

J’avais déjà lu une critique sur ce recueil d’une de mes collègues blogueuses. Vendu comme de la Bit-Lit, je m’imaginais des histoires « bateau » emplies de romance « planplan ». Parce que, les films Twilight ont modelé une certaine vision de ce genre, je ne pensais pas accrocher de nouveau à ce style de littérature. Et, bien, j’avais catalogué la Bit-Lit comme un genre pour ados, Ah ! J’avais tout faux !

Hélène Duc réussi, avec brio, a nous raconter des bouts de vie d’individus, en mêlant romance et morbide. Le fantastique est ici exprimé dans toute sa splendeur à travers des créatures aussi différentes que les autres mais s’inscrivant dans ce genre : des métamorphes, des fantômes, des vampires… Certaines nouvelles m’ont plus plu que d’autres. Je n’ai, par exemple, pas du tout accroché à « Miss Saphira ». A contrario, j’ai adoré deux nouvelles en particulier : « Jouer avec le feu » et « Sa langue au chat ».

Ces deux nouvelles représentent tout ce que j’affectionne dans la littérature. La romance justement dosée, le morbide à son plus haut niveau sans pour autant me dégoûter et l’univers merveilleux parfaitement maîtrisé.

Au final, j’ai beaucoup apprécié ce recueil. Hélène Duc a une plume poétique et riche. Je vous recommande ce livre aux histoires originales et haletantes !

Lien de la chronique :

https://leshistoiresdameliaetlaculturegeek.wordpress.com/2016/12/10/de-cendres-et-decarlate-recueil-de-nouvelles/