Hélène Duc a eu l’amabilité de bien vouloir répondre à quelques questions qui j’espère vous aideront à découvrir son univers.
D’aussi loin que je remonte en ma mémoire, depuis toujours. Du moins, depuis qu’on m’a appris l’alphabet à l’école (rires).Est-ce votre premier livre, combien en avez-vous écrit ?
De cendres et d’écarlate est mon second ouvrage, mais mon premier recueil de nouvelles. En avril 2016, j’ai publié mon premier roman, un livre jeunesse fantasy, La Geste de Foudrenacre, chez RroyZz Éditions :
http://www.rroyzzeditions.com/index.php?id_product=50&controller=product&id_lang=2&search_query=la+geste+de+&results=2
Depuis quatre ans que j’ai repris la plume pour me consacrer à l’écriture de nouvelles (après plusieurs prix de poésie remportés dans mon adolescence et la parution de trois recueils de poésie japonaise : « Le Quadrille des Libellules » chez AFH Éditions, « Le silence de l’autre rive » et « Égarer la lenteur », tous deux aux Éditions Unicité), j’ai eu le bonheur et l’honneur de publier une vingtaine de nouvelles (tous genres confondus) dans différentes anthologies collectives parmi lesquelles : Montres Enchantées aux Éditions du Chat Noir, Maisons Hantées aux Éditions Luciférines, Renaissances chez Souffle Court Éditions, Dimension Meurtres impossibles chez Rivière Blanche, Tant que le loup n’y est pas chez Otherlands, Antho-noire pour nuits de pleine lune chez Les Lithaniennes, Démentia aux éditions Les Occultés ou bien encore Nu sur le balcon chez Séma Éditions.…
Quels sont vos auteurs et vos genres littéraires préférés ?
En ce domaine, je cultive l’éclectisme. De la littérature anglaise pré-victorienne et victorienne avec Jane Austen et les sœurs Brontë, en passant par les grands nouvellistes que sont Poe, Maupassant, Théophile Gauthier et Cortázar, jusqu’à plus récemment Stephen King, Lisa Tuttle et Maxime Chattam, je lis de tout avec un semblable plaisir. Toutefois, j’ai une nette prédilection pour les genres littéraires relevant de l’imaginaire et les romans policiers (thrillers).
Avez-vous d’autres projets dans l’immédiat?
Beaucoup, beaucoup trop. Je travaille depuis plus de six ans sur une série de romans fantasy se déroulant dans un moyen-âge mi-réel mi-rêvé, dont j’espère venir enfin, un jour, à bout. J’ai deux recueils de nouvelles en préparation (entre récits sombres et angoissants et contes fantasy) et plusieurs courts romans fantastiques en chantier. Dans un avenir proche, je voudrais également publier les nouvelles pour enfants et adolescents sur lesquelles je travaille actuellement.
Où puisez-vous toutes ces idées ? D’où vient l’inspiration ?
Les idées viennent de ma petite tête (un peu dérangée, je l’avoue). Quant à l’inspiration, la mienne est très capricieuse. Elle peut se manifester par une pensée, une image, un mot. Mais la plupart du temps, l’idée me vient au terme d’une longue période de réflexion et presque « d’incubation ». Notamment, lorsque je participe à un appel à textes sur un sujet donné.
Quand vous commencez à écrire une histoire, la connaissez-vous en entier ou bien improvisez-vous au fur et à mesure ?
Généralement, j’ai le début et la fin de mon intrigue. J’improvise entre les deux en laissant mon imagination m’emporter. Je travaille pratiquement toujours sans synopsis ni prises de notes, sauf pour mes romans.
Combien de temps mettez-vous pour écrire un livre, ou une nouvelle ? Vous écrivez plusieurs heures par jour ?
Des mois pour un roman (parfois un an ou davantage) et plusieurs semaines pour une nouvelle. Mon problème est que je suis maladivement perfectionniste. Je retravaille énormément mes nouvelles. Je suis capable de réécrire un paragraphe plus de vingt fois, en quête du rythme parfait.
En règle générale, je rédige mon texte sans synopsis et dans l’ordre chronologique de l’intrigue, souvent d’un seul jet, pendant 4 ou 5 heures d’affilée, puis je laisse décanter plusieurs jours avant de m’attaquer aux corrections.
Comment procédez-vous pour écrire un roman/une nouvelle ?
Lorsqu’une idée me vient en tête, je la laisse faire son chemin dans mon esprit pendant plusieurs jours, parfois des semaines, jusqu’au moment où je « sens » que je la tiens. Si le sujet l’exige, je consacre éventuellement quelques jours à faire des recherches préliminaires pour rassembler de la documentation utile avant de commencer à écrire.
Où écrivez-vous? Avez-vous besoin d’une certaine ambiance, de conditions de travail particulières?
J’écris chez moi, dans ma chambre où j’ai mon bureau. J’adore écrire tard le soir et la nuit, c’est un moment de calme et de tranquillité qui m’inspire particulièrement, car j’aime écrire dans le silence, même si je parviens assez bien à faire abstraction du bruit lorsque j’écris.
Quelle est la phase la plus difficile dans l’écriture ?
Les relectures successives et les corrections avant de signer le bon à tirer. J’ai toujours l’impression que tout est bon à mettre à la poubelle.(rires).
À qui confiez-vous vos écrits en premier ?
Une fois plus ou moins satisfaite de l’ensemble, je confie mon texte à mes trois relectrices-correctrices de choc afin d’avoir leurs avis.
Vous avez écrit combien de nouvelles en tout ?
Environ une quarantaine à ce jour.
Qu’est-ce qui vous a inspiré le fil conducteur de De cendres et d’écarlate ?
J’ai simplement réuni des textes sur une thématique commune : la femme surnaturelle.
Définissez votre parcours littéraire en quelques mots.
Poète classique à l’adolescence, ma découverte du haïku en 2007 a marqué un tournant décisif dans mon écriture avant que je ne m’essaie à l’art complexe mais passionnant de la nouvelle et de là à la rédaction de mon premier roman jeunesse.
Et finalement, un conseil pour quelqu’un qui décide de se lancer dans l’écriture ?
De lire beaucoup et de tout mais surtout de persévérer, le milieu littéraire est un milieu très dur.
Où contacter l’auteure:
Site : https://heleneducauteur.wordpress.com
Facebook Officiel : https://www.facebook.com/HELENEDUCAUTEUR15?fref=ts
Mail de contact : heleneducauteur@gmail.com