Je vous présente à nouveau le recueil de Tanka-prose et Haïbun parce que, cette fois, je l’ai en main ! Bien au-delà d’un ego mal venu, je savoure le plaisir de paraître dans ce bel objet qu’est le livre, de faire partie d’un collectif de textes ciselés à la pointe de plumes délicates.
Quelle qu’elle soit, l’écriture — poétique particulièrement— s’affirme comme une parcelle de soi offerte au lecteur ; il peut se retrouver dans chaque poème, peut-être pas dans le sujet lui-même mais toujours dans les émotions qu’il suscite.
Quoi de plus plaisant que de vagabonder dans un livre, être interpelé par un titre, un mot, s’arrêter et s’absorber dans un récit ?
Un recueil collectif permet de se laisser happer, avec délice, au gré de ses humeurs par un éventail de styles différents :
– écriture-miroir (pas celle de Léonard de Vinci !) où des reflets de vie légers, profonds, tendres, dansent sur les pages,
– écriture-cicatrice où les mots et les fibres du papier s’entremêlent jusqu’à la boursouflure palpable,
– écriture imaginaire enfin, parce qu’un livre est plus qu’un objet fini, c’est une porte grand ouverte sur tous les possibles.
Tout cela est présent dans ce petit ouvrage.
Bonnes lectures !